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Mise à jour le 19/02/2015
Compréhension des réflexes humains pour les transposer éventuellement à un robot. La première question que l’on se pose :
Quelle serait son utilité pour une machine ?
- Cela pourrait protéger les capteurs au bout de ses doigts pour éviter de les détériorer contre une source de chaleur qui dépasserait la capacité physique des matériaux qui composent se membre.
- On pourrait aussi imaginer des capteurs de force sur la partie de ses bras pour détecter éventuellement un obstacle mécanique ou humain.
Quelle est d’abord la notion de reflexe ?
Un réflexe désigne une réponse motrice involontaire et réalisée le plus souvent de façon inconsciente et automatique, cette réponse est déclenchée par l’apparition d’un stimulus comme :
- flexion de la jambe lorsqu’on marche sur une punaise
- retrait de la main lorsqu’on se brûle.
- Le réflexe pupillaire qui conduit, en réponse à une stimulation lumineuse, à une diminution du diamètre de la pupille par contraction de l’iris.
Tout réflexe met donc en jeu :
- Un récepteur périphérique activé par le stimulus et qui le transforme en influx nerveux
Le stimulus est dans notre exemple la chaleur. L’influx nerveux est l’activité électrique qui prend place dans le système nerveux.
- Une voie afférente qui transmet cet influx nerveux
Les voies afférentes font remonter les informations depuis les récepteurs sensoriels somatiques (situés dans la peau, les muscles, etc..) et viscéraux jusqu’au système nerveux central
Afférent signifie « qui va vers ».
- Un centre nerveux qui intègre les informations afférentes
- Une voie efférente qui transmet l’ordre moteur vers l’effecteur
Efférent signifie « qui part de »
Effecteur signifie « qui réalise une action » un muscle ou un groupe de muscles
- Un effecteur, responsable de l’exécution de la commande motrice
En cours de réalisation